C’est en Chine où le Président Béton a fait cette contre-attaque devant les congolais vivant dans le pays de Mao.

L’opposition ne sait finalement pas ce qu’elle veut. Elle a dénoncé des choses, elle a dénoncé la CENI, la Cour constitutionnelle. Finalement, ces mêmes opposants ont quand-même rejoint le processus. Ça me rappelle un peu 2018 lorsque les mêmes là étaient en train de dire nous ne voulons pas de la machine à voter, puis à une semaine des élections, on accepte la machine à voter. C’est la même chose : on dénonce mais le lendemain, on va s’enrôler et on prend la carte d’électeur. On ne sait pas ce qu’on veut.”

C.E Félix Tshisekedi

C’est en ces termes que le Chef de l’Etat congolais, le président Félix Tshisekedi vient de taper du poing sur la table face à l’opposition congolaise. Depuis la Chine où il est en visite, il a dénoncé l’attitude paradoxale de certains leaders de l’opposition qui dénoncent le processus électoral en prenant tout de même part à ce dernier en s’inscrivant sur les listes électorales. D’après le chef de l’État, ce comportement démontre l’incapacité de l’opposition à savoir ce qu’elle veut réellement.

Ces propos du président Félix Tshisekedi ne sont pas passés inaperçus et ont suscité de vives réactions de la part des cadres de l’opposition. En effet, ce jeudi, Augustin Matata, Delly Sesanga, Martin Fayulu et Moïse Katumbi ont organisé une manifestation à Kinshasa pour dénoncer le processus électoral jugé « chaotique ». Ils ont ainsi accusé la CENI de préparer une fraude électorale pour favoriser la candidature à la présidentielle de Félix Tshisekedi.

Mais, le président congolais n’a pas reculé face à ces accusations et a affirmé que les élections présidentielles se tiendront bel et bien le 20 décembre prochain comme prévu par le calendrier électoral de la CENI. Il a également invité l’opposition à cesser de se plaindre et à s’engager véritablement dans le processus électoral en respectant les règles en place.

Cette situation complexe révèle les divergences profondes existant entre le pouvoir et l’opposition congolaise. Des voix s’élèvent pour mettre en garde contre une possible crise politique liée à cette bataille électorale. Il est donc important que les différents acteurs politiques congolais privilégient le dialogue et la concertation pour garantir l’organisation d’un processus électoral pacifique, transparent et crédible.


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