C’est sur les plateaux de l’émission Bosolo na politik chez Israël Mutombo le Sango, vendredi dernier, que le chanteur Fabregas a révélé ce secret. Il a déclaré que tout avait commencé lorsqu’il avait envisagé d’intégrer l’orchestre école de WerraSon, le Wenge Musica Maison, et qu’il avait consulté un féticheur pour réaliser son rêve, sans succès.
Lorsqu’il a été interrogé par Israël Mutombo : « Fabrigas tu es parmi les gens (musiciens) réputé dans le fétichisme, tu as mangé les gens longtemps, ce genre de fétiche tu as changé ? », le Maestro a répondu : « Je suis chrétien et je suis pratiquant. Je fais les choses de ma manière, je ne connais pas de fétiche, je ne connais pas féticheur de toute ma vie. Mon père me disait ça même quand j’étais petit. Il me disait « nous dans notre famille, le fétiche ne marche pas ». J’ai essayé de faire le fou comme tout jeune, j’ai essayé, ça ne marche pas ».
Il a même avoué avoir échoué maintes fois à intégrer le Wenge Musica Maison, mais avoir compris que le recours aux fétiches était un jeu de dupes : « C’était de la comédie », a-t-il affirmé. Fabregas le Métis Noir reconnaît également que ces expériences ont été importantes pour son parcours et ne regrette rien.
Ces révélations sur l’utilisation des fétiches dans le monde de la musique ne sont pas nouvelles. Cependant, elles restent rares, notamment de la part des artistes eux-mêmes qui préfèrent généralement garder ces pratiques occultes pour eux. De plus, elles soulignent le lien existant entre les croyances et la réussite dans un milieu fortement concurrentiel et majoritairement superstitieux.
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