La conférence scientifique consacrée à la gratuité de l’enseignement, qui s’est tenue au centre numérique de Kalemie dans la province du Tanganyika, a pris fin avec succès le mardi 11 juillet 2023. Pendant deux jours, les syndicalistes du SYECO, du SYNEP et du SYNECAT, ainsi que d’autres responsables du secteur éducatif, ont évalué de manière objective cette mesure constitutionnelle afin de préparer au mieux la prochaine année scolaire.
Bruno Jibikilay, porte-parole de l’intersyndicale, a présenté l’historique de la gratuité de l’enseignement ainsi que ses implications, soulignant l’importance de réfléchir à des recommandations objectives à soumettre à l’employeur. Le ministre de l’Éducation, Koya MAWAZO, a salué la tenue de cette conférence qui permettra au gouvernement de la RDC d’identifier les éventuels problèmes et de les résoudre pour la nouvelle année scolaire.
Des formateurs, tels que Ramazani KABALA, préfet de l’Institut MAHITO, ont présenté de manière pratique les principaux points forts et faiblesses de la gratuité de l’enseignement depuis sa mise en place jusqu’à aujourd’hui. Des recommandations visant à améliorer les conditions socio-professionnelles des enseignants ainsi que le respect des engagements pris par l’employeur ont été formulées et adressées aux autorités compétentes pour le bien du système éducatif en RDC.
Grâce à cette conférence et aux recommandations émises, il est attendu que l’employeur se penche sur ces enjeux afin de répondre aux attentes légitimes des enseignants, véritables piliers de la société.
La gratuité de l’enseignement est une mesure qui a été mise en place afin de garantir l’accès à l’éducation pour tous les enfants en RDC, irrespectivement de leur statut socio-économique. Bien que cette initiative ait été largement saluée, des lacunes ont été identifiées et des ajustements sont nécessaires pour garantir une éducation de qualité.
Parmi les principales forces de la gratuité de l’enseignement, on peut citer l’augmentation du taux de scolarisation des enfants, la diminution du taux de redoublement et la réduction des frais liés à l’éducation. Cependant, des faiblesses ont également été relevées, notamment le manque de ressources financières pour assurer une éducation de qualité, le manque de formation des enseignants et le manque d’infrastructures adéquates.
Les recommandations formulées lors de la conférence visent à améliorer ces aspects et à garantir une éducation de qualité pour tous les enfants congolais. Il est primordial de soutenir les enseignants en leur fournissant une formation continue, des salaires décents et des conditions de travail optimales. De plus, il est nécessaire d’investir dans les infrastructures scolaires afin de garantir des espaces d’apprentissage adaptés et sécurisés.
Les autorités compétentes ont reçu ces recommandations avec attention et s’engagent à les étudier dans le but d’améliorer le système éducatif en RDC. La collaboration entre les différents acteurs du secteur éducatif et l’emploi des ressources adéquates seront essentiels pour garantir le succès de la gratuité de l’enseignement.
En conclusion, la conférence scientifique sur la gratuité de l’enseignement a permis une évaluation objective de cette mesure et la formulation de recommandations pour son amélioration. Il appartient maintenant aux autorités compétentes de mettre en œuvre ces recommandations dans l’intérêt de l’enseignement en RDC. La gratuité de l’enseignement est une avancée majeure qui doit être soutenue et renforcée pour permettre à tous les enfants congolais d’accéder à une éducation de qualité.
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