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Dans son discours dit à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies, le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, a plaidé pour un prix plancher du carbone fixé à 100 dollars la tonne.
Ce plaidoyer vise à permettre la RDC de rentabiliser son carbone afin de préserver les forêts du bassin du Congo, considéré comme le principal puits de carbone du monde.
Jusqu’ici, malgré les efforts de la RDC pour augmenter son offre de crédits carbone, la demande pour ces crédits a relativement baissé.
À noter que la RDC est le deuxième plus grand pays d’Afrique et possède l’une des plus grandes forêts tropicales du monde. Elle abrite également une biodiversité exceptionnelle. Cependant, ces forêts sont menacées par la déforestation, principalement causée par l’exploitation forestière illégale, la conversion des terres agricoles et l’extraction minière. Cette déforestation entraîne la libération de grandes quantités de carbone dans l’atmosphère, contribuant ainsi au réchauffement climatique.
Face à cette situation, le président Tshisekedi a appelé la communauté internationale à fixer un prix du carbone équitable pour l’Afrique. Actuellement, le prix du carbone est seulement de cinq dollars la tonne. En fixant un prix plancher à 100 dollars la tonne, la RDC espère obtenir une rémunération adéquate pour ses efforts de préservation des forêts du bassin du Congo.
La fixation d’un prix plancher du carbone à 100 dollars la tonne présente plusieurs avantages pour la RDC. Tout d’abord, cela lui permettrait de bénéficier financièrement de ses efforts de préservation des forêts, générant ainsi des revenus pour le pays. Ensuite, cela permettrait d’encourager d’autres pays africains à promouvoir la protection de leurs ressources forestières en leur offrant une incitation financière. Enfin, cela enverrait un signal fort aux entreprises et aux investisseurs, les encourageant à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement.
En conclusion, le plaidoyer du président Tshisekedi en faveur d’un prix plancher du carbone à 100 dollars la tonne témoigne de la détermination de la RDC à préserver les forêts du bassin du Congo. Cependant, pour que cette initiative soit couronnée de succès, il est nécessaire de diversifier les sources de financement et de sensibiliser les acteurs économiques et financiers à l’importance de la préservation des forêts pour lutter contre le changement climatique.
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