Avec l’ouverture des candidatures pour l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), une nouvelle étape vient de débuter dans la course à la magistrature suprême. À partir de ce samedi 9 septembre, les prétendants ont désormais la possibilité de déposer leur dossier de candidature auprès de la Commission électorale au siège situé à la Gombe, au cœur de la capitale congolaise, Kinshasa. Cette période de dépôt des candidatures s’étendra jusqu’au 8 octobre à 16h30, heure de Kinshasa, donnant ainsi un peu plus d’un mois aux aspirants à la présidence pour finaliser leur dossier.
Parmi les candidats déjà en lice, on retrouve Matata Ponyo, membre du parti politique LGD, qui a déposé sa candidature ce samedi 19 septembre. Cependant, la date limite de dépôt reste fixée au 8 octobre 2023, laissant ainsi la possibilité à d’autres candidats potentiels de soumettre leur candidature à la Commission électorale.
Une étape essentielle dans le processus électoral, le dépôt des dossiers de candidature constitue désormais un passage obligé pour tous les prétendants à la présidence. En plus de fournir les documents nécessaires, chaque candidat devra également s’acquitter des frais de dépôt qui s’élèvent à 160 millions de francs congolais, soit environ 64 000 dollars ou 60 000 euros.
Cependant, être éligible à cette élection présidentielle requiert plusieurs critères. Outre la nationalité congolaise, il est indispensable d’avoir au moins 30 ans et de jouir de ses droits civils et politiques. De plus, il est nécessaire d’être titulaire d’un diplôme d’études supérieures ou de justifier d’au moins cinq ans d’expérience dans les domaines politique, administratif ou socio-économique. Enfin, la possession de la carte d’électeur est également obligatoire.
Malgré cette ouverture des candidatures, certains partis politiques ont déjà annoncé qu’ils ne participeront pas aux scrutins de fin d’année. C’est notamment le cas du clan de l’ancien président Joseph Kabila, qui a boycotté l’enrôlement et ne compte donc pas déposer de candidature. Le parti Ecide, dirigé par Martin Fayulu, est également dans cette situation. L’opposant continue de réclamer un nouvel audit externe du fichier électoral pour garantir la transparence du processus électoral.
Il est encore difficile de prédire combien de candidats finaliseront finalement leur dossier et le déposeront à la Commission électorale nationale indépendante pour ce scrutin à un tour. En 2018, ils étaient 21 sur la ligne de départ. L’annonce des candidats retenus promet d’être un moment clé dans cette élection présidentielle qui se déroulera le 20 décembre 2023, marquant ainsi une étape importante dans l’avenir politique de la RDC.
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