Dans son discours marquant le 63ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi a réaffirmé sa volonté d’organiser les élections dans les délais constitutionnels, prévues dans six mois. Il a souligné que l’année 2023 serait une année d’élections présidentielles, législatives nationales et provinciales, ainsi que locales pour la première fois.
Malgré les nombreuses contraintes, le président a appelé la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à poursuivre courageusement et sans relâche ses efforts pour respecter les délais constitutionnels et organiser les différents scrutins conformément aux normes internationales. Il a également félicité la CENI pour son travail accompli jusqu’à présent, notamment l’identification et l’enrôlement des électeurs, ainsi que la convocation de l’électorat et la réception des candidatures à la députation nationale.
Le président a également rappelé au gouvernement de continuer à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre des ressources financières à disposition de la CENI afin de garantir la transparence et la crédibilité des élections dans le respect des délais constitutionnels.
Cependant, l’opposition dénonce un “processus électoral chaotique” et demande la restructuration de la CENI et de la Cour constitutionnelle, ainsi que la vérification du fichier électoral. La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a également exprimé des préoccupations similaires, déclarant que le processus électoral est mal engagé en RDC. Elle a critiqué l’absence d’un cadre de concertation tripartite et la nécessité d’un audit du fichier électoral par un organisme international spécialisé pour garantir sa crédibilité.
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